Nature soufflée

Quatre citrons sur une assiette
Un panier doranges 
De leau dans une tasse
Une corolle de rose
Posées sur une soucoupe

Là, là, et là
Alignés sur la table 
Se montrent en un vide infini
Laissant au temps le gré de disparaître
Dabandonner ses formes
Aux choses qui se donnent
Retrouver la nature
En son deuil ineffable
Voilà ce que nous souffle
Zurbarán
En silence

Avant que la parole à voix haute nen fasse
Des offrandes à la Vierge 
Damour et de pureté
Pour une renaissance
Servie sur un autel