Elle, sur terre

Une si petite chose
Qu’à peine on la voit
Le temps de sa lumière

À la limite
Elle peut se voir en son miroir
Se donner l’air d’un souffle

Elle sait fleurir un temps
Et devenir merveille
Dans son propre jardin

Mais d’un coup de balais 
Elle redevient poussière
Croyant pouvoir construire
Sa propre destinée

Le grand souffle l'emporte
Sans qu'on n'en sache rien