Coincé entre trois rues
Immeubles et échoppes
Dans le bruit
Des autos
Des motocycles filants
Aux funestes trainées
De la circulation
De l’afflux
De cette agitation
Du va-et-vient
Des timoniers de circonstance
Des possesseurs
Des souverains en mal de sol
Du va-et-vient
Du soleil, de la lune
Du grand vent
Des moussons
Il reste là
Nonobstant
De son tronc et branchage
Laissant pendre ses nattes
Dont l’encre sans couleur
À la saison des pluies
Tombe au goutte à goutte
Pour aller esquisser
Ses racines adventives
De ses mille et un traits
Vieillesse du moment
Il est toujours affable
Sa voie majestueuse
Ne fuit pas de l’avant