Le saucisson
Qui pourtant se façonne
Et s’hume et se déguste
Qu’il soit sec ou moelleux
Saliné ou poivré
Qu’il en appelle au vin
Pour parfaire son destin
Qu’il se marie au pain
Pour assouvir les faims
Qu’il soit jésus des Vosges, de Lyon, ou d’Auvergne
Pour quiconque y voit la douceur d’un regard
Perdu à tout jamais dans le sang et la chair
Il reste l’expression de la fin d’un cochon