Larmes

Bordé d’herbe et de mousse
Ancré au bord de l’eau
Un saule laisse à l’étang 
Le soin de faire paraître 
Ses branches diaphanes
Son feuillage denté

Tout d’un coup
Un bateau à moteur
Lui cisaille les traits

Il éclate en sanglots

Et montre son vrai visage