des gens, rayonnants
profitaient en silence
du somptueux sable noir
sur une plage
à l’ouest de Taïnan
quelques vagues, encore pacifiques
venaient s’échouer à leurs pieds
au loin
une brume blanchâtre
confondait la mer au ciel
seul
le soleil
pouvait encore se distinguer
de plus en plus rouge
à l’approche de l’autre rive
puis il finit par disparaître
pour plonger leur sage liberté
dans une obscurité
celle d’une crainte
de quelque chose d’absurde
suspendu au timon
d’une barbarie
prête à rendre la mer
tristement écarlate