une nuit d’encre
beigne la forêt de chênes
s’y dessinent
de belles lueurs noires
les sons du silence
s’y font entendre
au loin on hulule
parfois on chuinte
des bruissements dévoilent des formes
tout d’un coup
une épée de lumière
éclipse leurs murmures
les phares d’une voiture