le long d’un sentier
un mille-pattes se promène
un crachat vient le flétrir
à l’agonie
la voie est dégagée
on assainit la terre
comme un droit de passage
qu’on s’octroie sans faillir
on prêche la bonne parole
mais qui entend au vrai les cris de son silence ?
personne
à moins que l’effroi de se voir disparaître
galvanise les consciences
le myriapode, lui,
ne fait que digérer araignées et limaces