un soir d’hiver
d’une cuve
en cyprès jaune
bimillénaire du mont Qilan
emplie d’eau
de source chaude
émanait une fragrance
un certain temps
refait surface
celui des cerisiers
qu’on a plantés chez les Gaoshan
l’arbre de feu
dont les cernes en silence
laissaient souffler
la marque ineffable
du flot des lunaisons
dégageait une senteur
dont la fraîcheur
toute manifeste
n'avait pris la moindre ride
depuis le temps du soleil levant