il ne ralentit pas
il rééquilibre
il n’empêche pas
il sauve
il n’entrave guère
que la course au temps
celle qui nous aveugle
nous assourdit
nous désincarne
il nous donne la chance
par les temps qui courent
de nous recouvrer
dans les cycles
de notre chair
de la terre et du ciel
tel un dernier souffle
un temps soit peu
avant que la machine
nous laisse de côté
seuls dans le temps des regrets